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Le Cacophone

8 avril 2008

Le Kâma Sûtra Sarkozy

Alors, c'est quoi la position de la France sur les JO de Pékin ? Bien malin qui saurait le dire. Il y a Bernard Laporte, réputé pour la pertinence éclairée de ses jugements. Il y a Rama Yade, réputée pour la fermeté de son engagement. Il y a Kouchner Bernardo, réputé pour sa réputation. Il y a Nicolas Président Sarkozy, réputé pour la constance de ses opinions. Il y a... Enfin bref il y a cacophonie générale, déclarations, démentis, re-déclarations, communiqués par-ci, réflexions par-là. Il y a tout et son contraire, et à la fin, il n'y a rien. La position de la France est qu'il n'y a pas de position, mais un Kâma Sûtra de postures. Heureusement, on l'a vu, il y a la rue !

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6 avril 2008

L'homme qui murmurait à l'oreille des cons

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Il y a des gens qui ne font pas de bien aux autres. Charlton Heston était de ceux-là. Aujourd'hui il est mort. Les marchands d'armes, les petits cow-boys racistes et les apprentis miliciens sont en deuil. Nicolas Sarkozy aussi, lui qui, devant le Congrès américain avait désigné, vibrant d'émotion, Elvis Presley et Charlton Heston comme emblèmes de l'Amérique qu'il aime. Provoquant dans l'assemblée un brouhaha de rires gênés.

19 mars 2008

Sarkozy deux

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Les conseillers ont obtenu qu'on ne voit plus ce genre d'image. Aux Invalides et aux Glières, Président Sarkozy a réussi a bien se tenir malgré la présence d'un public nombreux. C'est une belle performance. En coulisse, les paris sont ouverts : combien de temps tiendra-t-il ?

18 mars 2008

Rama Yade et nos amis chinois

Malgré les violences au Tibet, Rama Yade s'oppose au boycott des JO de Pékin. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme préfère la fermeté : "Nous invitons nos amis chinois à accepter l'ouverture davantage sur la question des droits de l'homme". Nul doute que ces courageux propos feront céder nos amis chinois.

Dans les premiers mois de sa présence au gouvernement, on excusait volontiers Rama Yade. Nous ne la pensions pas responsable de son impuissance. Absente de la scène internationale, nous avons découvert peu à peu son visage sur la scène nationale. Sur le traitement que la France réserve aux étrangers, silence. De l'épineuse loi sur la rétention à vie, pas un mot. Puis vint l'affaire du Malodor, ce répulsif anti-sdf dont l'usage, déclare-t-elle, ne la choque pas. Enfin les calomnies de campagne électorale, et ses stupéfiantes menaces de représailles envers ceux qui oseraient s'en plaindre à la Justice.

Et voilà qu'au moment où la Chine massacre un peuple, surgit cette déclaration dont chaque mot trahit l'idée même de secrétariat d'Etat aux Droits de l'Homme. "Nous invitons", "nos amis", "accepter", tous ces mots signifient le désir de non-ingérence, l'absence totale d'hostilité. Pire encore, "accepter l'ouverture davantage", et ce "davantage" qui sous-entend avec cynisme qu'on est sur la bonne voie et qu'il ne s'agit, somme toute, que d'aller un peu plus loin.

Les message envoyé à la Chine est donc "nous ne feront rien contre vous". Aux victimes de la répression chinoise, le message de la France est tout aussi clair : "nous ne ferons rien pour vous". Etait-il vraiment nécessaire que ces sinistres messages soient envoyés par la secrétaire d'Etat chargée des Droits de l'Homme ?
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17 mars 2008

Sarkozy...

Au lendemain de la mémorable claque que son parti vient de prendre en pleine figure, Petit Président a enfin décidé de changer... son image. C'est clair, les priorités de National Sarkozy ne sont pas les nôtres. Il n'est pas vraiment certain que les électeurs mécontents demandaient hier le remaniement d'urgence de l'équipe chargée de la communication de Nicolas Sarkozy !

Aujourd'hui, National Président rendait hommage au dernier Poilu français. Un homme entré chez nous à l'âge de 9 ans, clandestinement, sans papiers. Comme ces milliers d'enfants que la police des sinistres Sarkozy-Hortefeux pourchasse aujourd'hui sans relâche, arrête et explulse sans ménagements. Et sans honte.
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15 mars 2008

Martinon expulsé

"Tu ne fais plus partie du dispositif". C'est par cette formule aimable que Nicolas Sarkozy vient de foutre à la porte son fidèle Martinon. C'était hier à Bruxelles. Pas un mot de plus. Puis l'entourage a signifié au jeune déchu qu'il était souhaitable qu'il n'apparaisse plus, sur les images télé, dans le sillage du Maître. Effacé.
Petit Président, dans une de ses célèbres malsaine colère, avait décidé l'expulsion immédiate de David Martinon lors de l'ubuesque affaire de Neuilly. Ses conseillers étaient parvenus, de justesse, à le convaincre d'attendre le lendemain des municipales pour assouvir sa vengeance. Noyé dans le remaniement ministériel, ça passera mieux. Sauf qu'il y a eu des fuites, pas de bol.
Et l'Elysée de commenter aujourd'hui par ce qui est devenu sa réponse favorite : "Aucun commentaire".

8 mars 2008

Parité Circus

PariteCircusQuestion parité en politique on sait à peu près tout : les statistiques, les théories, le constat honteux. On sait tout, sauf le quotidien d'une femme en politique.

Lucile Schmid est une jeune élue socialiste. Par deux fois, aux législatives, elle affronta André Santini, mammouth politique tendance grizzly et ministre de Sarkozy. Dans Parité Circus elle raconte les coulisses et les pratiques d'un monde politique réticent au changement.

Un récit simple et sincère qui parvient à donner, c'était pas gagné, l'idée d'une politique honnête et vivante. Un témoignage qui tombe bien, faisant naître l'espoir qu'enfin, bientôt, vite, cette jeune génération passe au devant de la scène. Mais ça non plus, c'est pas gagné.

7 mars 2008

Martin Sarkozy et Nicolas Bouygues

Peu de temps avant que Nicolas Sarkozy annonce la suppression de la pub sur les chaines publiques, TF1 lui avait remis un "livre blanc" préconisant, entre autres faveurs... la suppression de la pub sur les chaines publiques. C'est ce que révèlent aujourd'hui Les Echos. Suite à l'annonce du petit homme l'action TF1 avait, on s'en souvient, fait un bond de 10%.
Bien sûr, l'Elysée s'était défendu de toute intention bienveillante envers les copains. Martin Bouygues lui-même avait juré avoir  découvert l'idée présidentielle en même temps que nous. Menteurs.
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5 mars 2008

Le Roi Madame Soleil

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Nous sommes en campagne électorale. National Président, donc, relance les grandes promesses.  "Nous aurons prochainement des chiffres qui montreront une baisse sans précédent du chômage dans notre pays" vient-il de déclarer. On ne sait pas trés bien s'il l'a lue dans les cartes (bancaires) ou si elle lui a été révélée par un ange, mais voilà une prévision qui fera chaud au cœur des français. D'autant qu'en ce moment, le chômage monte.
Nicolas Sarkozy et ses conseillers doivent être cruellement paumés pour reprendre une vieille recette qui est pourtant, en partie, responsable de la chute vertigineuse du roi de la tchatche. Qui a oublié ses célèbres promesses : "Je serai le président du pouvoir d'achat", ou encore "Je serai le président des droits de l'homme" ?

1 mars 2008

L'arbre

Il s'appelait Bear Paw, patte d'ours. C'était pas son vrai nom, son vrai nom, m'avait-il avoué un jour, ne faisait pas assez vrai, pour un indien. Son vrai nom parlait d'un arbre et je l'ai oublié. Bear comme on l'appelait, sauf les cons du coin qui disaient Beer pour souligner qu'il buvait, Bear donc descendait d'une grande nation. Une nation aujourd'hui si petite qu'elle n'est plus une nation.

Bear vivait sous un grand arbre. Sa mère, disait-il, était née sous cet arbre. Son grand-père était né sous cet arbre, et Bear remontait ainsi jusqu'à la création du monde. Lui était né loin de là. Déportée avant-guerre, sa famille n'avait jamais revu l'arbre. Lui était revenu, plus tard. Il vivait petitement des petits objets qu'il fabriquait et vendait aux voyageurs à l'arrêt du Greyhound. "Bear Paw, First Nation craftsman" annonçait sa pancarte en carton.

C'est peu dire que Bear parlait peu. Quand il parlait, il parlait des morts. Bear Paw ne connaissait que des morts. Je pense avoir été le seul vivant à dormir chez lui depuis bien des années. Son chien aussi était mort, enterré près de l'arbre, une poignée de ses poils accrochée à une pierre. Quand Bear parlait deux fois dans la même journée, c'est qu'il pétait le feu. En général il s'asseyait, avec son couteau et ses bouts de bois et ses bois de cerf, taillait, creusait, grattait, soufflait sur tout ça puis me regardait. Il pouvait me regarder comme ça une heure entière, sans un mot, un demi sourire aux lèvres, hochant la tête quand je croisais son regard. Son regard de vieillard, de survivant, son regard de dernier. Quand il avait parlé, il terminait toujours par la même phrase : "C'est ainsi qu'il en était. C'était ici, tu vois."

Quand je suis parti, il a juste dit : "Souviens-toi de cet arbre."
J'ai appris ce soir que Bear Paw est mort fin janvier. Il est mort sous son arbre, l'arbre de sa mère, de son grand-père et de tous ceux qui l'avaient précédé depuis la création du monde. De tous ceux-là, il était le dernier.

1 mars 2008

Rama Yade et la Justice

15966760_a9a0_11dc_a06d_7ddc5da992b2On avait d'abord pensé que Rama Yade s'était un peu emportée en dénonçant "cette gauche qui s’en prend à moi parce que je suis noire". La secrétaire d'Etat-candidate UMP à Colombe n'avait, suite à l'indignation générale, pas été en mesure  d'apporter quelque précision que ce soit pouvant étayer une accusation aussi grave. Mais Rama Yade n'avait pas pour autant exprimé le moindre regret.

Son adversaire socialiste a donc finalement porté plainte en diffamation. Ce qui semble assez compréhensible, non ? Eh ben non, car voilà Rama Yade qui menace de porter plainte... pour plainte déposée contre elle. Elle prétend attaquer en "dénonciation calomnieuse" l'homme qui a osé l'attaquer pour calomnie.
C'est bizarre. Mais c'est aussi troublant. Et inquiétant, non ?
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24 février 2008

Dialogue privé

Jean-Pierre Raffarin est devenu célèbre pour ses phrases idiotes. Interrogé sur le "casse-toi pauvre con" de Zyva Sarkozy, il a pondu cette perle :  "C'est un dialogue privé, d'homme à homme, c'est un dialogue volé. Cette vidéo ne me semble pas être un fait politique".

Ne rions pas. C'est vrai, même en visite officielle, entouré de ses gardes du corps, au milieu d'une foule de milliers de personnes se pressant contre lui, sous les micros et les caméras et en compagnie d'un de ses ministres, le président de la République peut parfaitement avoir une conversation privée ! Il est vrai aussi que "allez casse-toi, casse-toi pauvre con" peut constituer un dialogue dès lors qu'on en accepte la rusticité du contenu et le vocabulaire euh... simple. Certes, l'idée de dialogue induit la possibilité d'une réponse, ce qui s'accorde mal avec "casse-toi" qui induit l'idée contraire.  D'homme à homme, en tous cas, ça, c'est sûr ! Encore qu'il y ait d'un côté un homme, de l'autre un homme-et ses gardes du corps-et la police-et la splendeur de sa fonction. Mais le ton est définitivement masculin, si c'est ce que voulait dire Raffarin. Il y a quelques mois, un jeune garçon de 19 ans avait tenté d'établir un dialogue de ce genre avec SuperSarkozy, en privé, d'homme à homme : "je nique Sarko" avait-il crié. Il a pris 4 mois de prison ferme.

Il est vrai enfin que cette vidéo n'est pas un fait politique. Elle est un fait tout court : Nicolas Sarkozy est indigne de la fonction de Président de la République française.
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15 février 2008

Tête à claque

_ReutersTout foire.
Simone Veil juge la dernière idée présidentielle : faire porter à chaque écolier de CM2 la mémoire d'un enfant assassiné en déportation est "insoutenable et injuste".
Encore un coup d'éclat qui se termine en claque. Nicolas Sarkozy comprendra-t-il enfin qu'improviser sans réfléchir, décider avant de questionner, annoncer avant d'écouter, ne lui réussi pas. Pas sûr. Bling Bling persiste et resigne : "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays". Tu parles d'un cadeau.


©Reuters

12 février 2008

Le Règne Fou

L'affaire de Neuilly serait burlesque si elle n'était à ce point sordide. On y retrouve les ingrédients vénéneux qui ont fait l'ascension de l'homme Sarkosy : traitrise, violence et brutalité, manipulation, hyper égocentrisme, et cette implacable absence de scrupules. Mais cette fois c'est l'échec. Lâché par les français, Furieux Président l'est aussi par ses électeurs. Ses huit mois de présidence sont entrés dans l'histoire comme huit mois outrageux d'hystériques débordements. L'aberrant règne d'un Ubu inquiétant.
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10 février 2008

Panique à l'Elysée

Il ne fait pas bon mal servir le petit homme fort. Martinon David paye trés cher de n'avoir su plaire aux électeurs de Neuilly. Sacrifié.
Cela aurait pu se faire avec ménagement, les politiques étant passé maître dans l'art de sauver les apparences. La blessure de l'humiliation aurait été un peu adoucie par quelques mots amicaux du Président. Ou par un peu de discrétion. Mais non, ce n'est pas dans le style Sarkozy. David est laché, Martinon lynché. En public. C'est au fils Jean Sarkozy que revient le plaisir de jeter la première pierre. Désaccord profond, incompétence, ses mots sont sans pitié pour le candidat malheureux. Martinon est destitué. Une décision violente.
Mais la brutalité Sarkozienne ne s'arrête pas là. Les jours  du porte-parole de l'Elysée sont comptés. Il partira. Viré. Déjà, la meute des conseillers s'arrache les restes du favori déchu. 

L'Elysée panique. L'effondrement du président a pris de court, et semble s'installer pour longtemps. Ni Sarkozy, qui feint le détachement, ni ses conseillers qui ne feignent plus rien, ni les ministres, qui se savent en sursis, ne trouvent de parade. On sauve les meubles, au coup par coup. Martinon disgracié, traîné dans la boue, jeté au caniveau, le petit homme fort espère qu'on oubliera qui l'avait parachuté à Neuilly ville imperdable, qui avait orchestré sa campagne, qui dans quelques jours devait venir le soutenir sur place, bref qui à Neuilly a perdu. Qui ? Le petit homme fort lui-même.
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9 février 2008

Martinon non non

article_CPSAllez ouste ! Pour éviter le camouflet d'une défaite, National Président aurait demandé à David Martinon de renoncer à sa candidature à la mairie de Neuilly. Un sondage confidentiel lui ayant confirmé que son porte parole est en queue de peloton dans le fief présidentiel, Nicolas Sarkozy abandonne le combat avant qu'il n'ait eu lieu.

C'est intéressant. L'apôtre du courage politique, The President, notre Superhéros filant aux abris au premier coup de semonce !   
Car Nicolas Sarkozy n'aime que les batailles gagnantes. Celles contre l'immigré, contre le fraudeur, la racaille, contre les syndicats arriérés ou les fonctionnaires fainéants. Les batailles, en somme, populaires et populistes, qui coûtent peu et rapportent vite. Convaincu de posséder Neuilly, il y place son trés proche Martinon. Et jette dans la balance ses fils blondinets, la logistique Elyséenne et les medias amis. Raté.

Pauvre David. Déjà traité d'imbécile, de stupide et d'enfant par son maître sur une grande chaine de télé américaine, le voilà contraint à un humiliant repli.Victime collatérale de la déconfiture du boss.
National Président, une nouvelle fois, fait l'expérience des limites de son pouvoir qu'il croyait supérieur. Il n'est par sûr, pour autant, qu'il soit déjà capable de comprendre que la seule chose qui soit, chez lui, supérieure, est son ego délirant.
 

8 février 2008

France : prison à vie sans procès

En France, désormais, on peut emprisonner une personne non plus pour un acte qu'elle a commis mais pour un acte qu'elle serait susceptible, éventuellement, de commettre à l'avenir. On peut l''incarcérer, dès sa sortie de prison, sans procès. On peut emprisonner cette personne pour une durée d'un an reconductible indéfiniment. Autrement dit la France vient de recréer l'internement à vie sans procès.

Le projet de loi de Rachida Dati ne concernait que les délits sexuels sur mineurs. Soit quelques dizaines de pédophiles. A l'Assemblée, l'UMP à souhaité l'étendre  à d'autres délits, dont les assassinats de mineurs et majeurs avec circonstances aggravantes. Soit plusieurs centaines de personnes par an. La loi élargie a été votée.
Les virulentes protestations de la gauche et des associations n'ont eu que peu d'impact sur l'opinion publique. Pas plus que les mises en garde de magistrats, juristes, intellectuels, religieux, criminologues, psy et médecins. L'opinion comme une partie de la presse a zappé l'affaire : pas facile de défendre un principe lorsqu'on pense qu'il s'agit de défendre des pédophiles.

Or c'est bien un principe fondateur de la justice qui est remis en cause. Un principe qui nous concerne tous. Et l'on voit réapparaître le vieux concept de "l'homme dangereux". Ce concept si cher aux grandes dictatures et grâce auquel elles enferment les gêneurs. A vie.
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31 janvier 2008

La peur bleue de l'UMP

Pendant que Président Rapetout rapetisse, l'UMP s'agite. Président Je-Suis-Partout d'accord Mais-pas-chez-moi s'il vous plait, c'est le message que lui font passer de plus en plus d'élus de la majorité autrefois monobloc. C'est qu'à l'UMP on a le culte de la personnalité fragile, et le dieu vivant d'hier, depuis sa chute de sondage, est devenu un boulet à la patte des candidats aux municipales.

Aux quatre coins de France, les candidats UMP n'ont qu'une peur : que Nicolas Sarkozy ou l'un de ses ministres vienne les soutenir dans leur circonscription. Si au début ils le chuchotaient, glissant de-ci de-là une petite phrase à destination de l'état-major, aujourd'hui c'est tout haut qu'ils crachent. Dévoilant cette valeur fondatrice de la bonne droite de France : réussis ou meurs. Chacun pour soi.

Et tout piteux, notre mini-président qui tente désormais de se dégager de cette campagne dont il claironnait si fort qu'elle serait sa bataille nationale. Trop tard. Dans les rangs, c'est sauve qui peut. Ensemble tout devient possible, le slogan décidément prend chaque matin un nouveau sens... comique !

17 janvier 2008

Nicolas et Carla sur le sable

Carla_Bruni_et_Sarkozy_en_maillots_de_bainOn dirait un mauvais photomontage. Mais qu'est-ce qui rend cette image si incongrue ?
La confrontation des deux corps d'abord : à droite les lignes élégantes de Carla Bruni, à gauche un dodu boudiné. Puis le mouvement des corps : si Carla Lovelove semble glisser sur le sable, l'autre à son côté a la grâce d'une saucisse de Morteau. Pesant, maladroit, Président planté là comme deux ronds de flan dans son maillot de bain trop grand porté sous les aisselles. Terrible contraste entre lourdeur et élégance !

Mais le plus dérangeant est ailleurs. Après tout, on accepte assez bien que laideur et beauté s'assemblent, quand bien même ce couple paraitrait, comme ici, celui d'une starlette et d'un industriel en charcuterie. Non, l'incongru, le dérangeant sur cette photo est que le type qui s'exhibe ici est le président de la République française. Que ce président-là est Nicolas Sarkozy. Et que cette vilaine image correspond précisément à l'image qu'on se fait désormais de lui. Une image qu'on n'aime pas.

16 janvier 2008

Eric Besson dans le dos

Eric Besson va se charger d'évaluer nos ministres. Si si, Erik Besson !
Erich Besson. On ne l'avait pas beaucoup vu jusqu'à présent. National Président vient de lui trouver un job à sa mesure. Mais non pas un boulot de traitre voyons : une évaluation "pas contre les ministres, avec les ministres" comme dit Erick. Je sais pas si ça va rassurer les ministres ça, vu que chez Besson souvent "avec" veut dire "contre" et "contre" devient "avec". Eric_Besson_reuters
Arrêtez enfin ! L'idée d'Eriq c'est "pas de punir, mais d'aider". Une aide dont a bénéficié Ségolène Royal, et dont j'en suis sûr les ministres se passeraient bien. Parce que c'est flippant d'avoir un Besson dans le dos.

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